• Grâce à une radio, les Tibétains en exil parlent à leurs compatriotes

    Média de l'exil à destination de la communauté tibétaine, Voice of Tibet est la seule radio à traiter uniquement de la région sous domination chinoise. De Dharamsala, la ville des réfugiés tibétains en Inde, elle mène une lutte quotidienne, technique et idéologique, contre le gouvernement de Pékin.

     

     

    Ce n'est ni la passion du scoop ni l'envie de voyage qui a poussé Tenzin Peldon vers le journalisme, mais plutôt le sens du devoir à l'égard de sa communauté. Comme des milliers d'autres Tibétains, la jeune femme est née à Dharamsala au nord-ouest de l'Inde.

    "Je n'ai jamais mis les pieds au Tibet, mais depuis l'enfance, ma famille me répète que je dois œuvrer pour la cause tibétaine.

    Voice of Tibet est le meilleur moyen que j'ai trouvé", explique l'actuelle rédactrice en chef adjointe de la station.

    Diplômée de littérature anglaise, Tenzin Peldon a découvert les médias en travaillant comme traductrice pour les journalistes de passage à Dharamsala. En 1998, elle devient reporter à Voice of Tibet, fondée deux ans plus tôt par trois ONG norvégiennes

    . Autodésignée la "radio des sans voix" et diffusée par ondes courtes, elle s'adresse avant tout aux habitants du Tibet, où la pauvreté, l'illettrisme et surtout la répression chinoise, empêchent l'accès à l'information.

    Perchés dans le quartier de Gangchen Kyishong, à deux pas du gouvernement tibétain en exil, les bureaux de Voice of Tibet accueillent neuf journalistes, tous salariés. Dans un chalet aux volets de bois verts, un discret portrait du Dalaï-lama et des drapeaux norvégien et tibétain entrecroisés ornent les murs. Mais derrière le cadre bucolique se livre une guerre des ondes contre les autorités chinoises. "Le brouillage par leurs antennes s'est intensifié ces dernières années", commente Tenzin Peldon. Une fois enregistrés, les programmes transitent par le siège de la radio en Norvège, qui déploie alors des trésors d'inventivités pour les diffuser. Les émetteurs sont en Asie centrale, les fréquences régulièrement changées et les nouvelles répétées six à sept fois par jour.

    Ce qui fait trembler Pékin? Trente minutes quotidiennes d'actualité sur le Tibet, sa culture, son chef spirituel et les mouvements démocratiques en Chine. Plus subversives encore, 15 minutes de programme sont traduites en mandarin pour de potentiels auditeurs chinois. "Ce n'est pas contre eux que nous nous battons mais contre leur gouvernement, insiste la journaliste. Nous voulons qu'ils sachent qu'il y a une autre vérité que celle de la propagande chinoise."

    Jour après jour Voice of Tibet récolte des informations sur la situation au Tibet. Des réfugiés témoignent, le correspondant au Népal enquête et les ONG de la région livrent leur version des faits. Des auditeurs appellent parfois, risquant leur vie pour raconter leur histoire.

    Financée par des donations européennes et américaines, Voice of Tibet revendique son indépendance et son professionnalisme. "Éthique du journalisme", "objectivité", sont répétés comme un leitmotiv par Tenzin Peldon, même si concilier information et défense d'une communauté n'est jamais facile:

    "Nous sommes des journalistes comme les autres, mais nous sommes avant tout tibétains."

     

     

    Source : Alexia Eychenne : www.aujourdhuilinde.com


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    Près de trois ans après avoir subi une greffe du triangle nez-lèvres-menton, Isabelle Dinoire s'est habituée à ce nouveau visage : "ce visage..., ça y est, c'est le mien", déclare-t-elle dans une interview à RTL lundi alors qu'en 2007 elle pensait ne jamais le reconnaître comme sien. 

     

    "Oui, ça y est, il (son visage) fait partie de moi, c'est le mien. J'ai la sensation de regarder quelque chose de joli, ça va mieux de ce côté-là, mais c'est vrai qu'au début ce n'était pas facile", explique-t-elle dans une parfaite diction.

    Lors d'un interview au Monde le 6 juillet 2007, elle avait déclaré s'habituer à ce nouveau visage mais ne pas le reconnaître comme sien: "ce visage ... Ce n'est pas moi. Ce ne sera jamais moi".

    Isabelle Dinoire avait reçu le 27 novembre 2005, à l'âge de 38 ans, la première greffe du triangle nez-lèvres-menton, réalisée par le chirurgien Bernard Devauchelle au CHU d'Amiens. La jeune femme avait été défigurée par son chien, pendant la nuit, alors qu'elle était assommée de somnifères.

    Aujourd'hui, elle explique avoir "fait beaucoup de kiné pour réactiver tous les muscles" et que "tout est redevenu normal question sensibilité", affirmant en parlant de cette seconde peau: "c'est comme moi, comme ma peau".

    Elle explique avoir accordé cet entretien après plus d'un an de silence "parce que c'est la semaine du don d'organe" et qu'elle souhaite "à tout prix que les gens se mobilisent à ce sujet-là".

    Isabelle Dinoire pense également que la greffe du visage ne doit pas rester "un sujet tabou". Elle veut "inciter les gens à réfléchir à sujet parce que ça a totalement changé" sa vie.

     

     


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  • Win Tin, à sa sortie de prison, le 23 septembre 2008 à Rangoun (Photo Hla Hla Htay/AFP)

     

     

     

    Mardi 23 septembre 2008, 13h53

     

     


    Le journaliste et opposant birman Win Tin - le plus ancien détenu politique de ce pays gouverné par une junte - a été libéré mardi 23 septembre 2008, à quelques jours du premier anniversaire de la répression du soulèvement des moines bouddhistes.

     

    Le gouvernement militaire a déclaré avoir libéré au total 9.002 détenus pour "bonne conduite", mais un porte-parole de l'opposition a aussitôt précisé que la mesure ne concernait qu'une poignée de prisonniers de conscience.

     

    "Je continuerai à faire de la politique" pour "venir à bout du pouvoir militaire", a déclaré Win Tin, 79 ans, à des personnes rassemblées chez un ami près de la prison d'Insein, au nord de Rangoun, où il était détenu depuis près de 20 ans.

     

     

    [...]

     

    Source : http://www.linternaute.com/

     

     


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    OPERATION ORANGE 

     

     

     

    C'est le nom de l'Association fondée par Sœur Emmanuelle qui avait constaté au Soudan que les enfants manquaient de vitamines. Elle a reçu l'aide de Jean Sage, un géographe professionnel, qui entre autres a mis à disposition de l'asso (très artisanale) la cuisine de sa maison qui fait office de bureau. Grâce à un réseau de bénévoles, « Opération Orange » collecte entre 600 et 700.000 euros par an. Les fonds ont deux destinations : Le Caire, pour financer les œuvres scolaires dont s'occupe Sœur Sara dans la continuité de l'œuvre de Sœur Emmanuelle, et le Soudan pour garantir à ces enfants, au minimum, une orange par jour ... Sœur Emmanuelle a su s'entourer d'une équipe merveilleuse grâce à laquelle son œuvre pourra continuer et se développer.

     

    Source : Un article de Jean-Marie Guénois pour le Figaro qui parle de cette association méconnue mais très active.

     

     


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    Bon Jour à toutes et à Tous !

     

     

    Ce blogg est né par une idée commune d'un petit groupe de "Bloggeurs" qui ont choisi la "Positive attitude", et ont décidé, au gré de leur disponibilités respectives, de vous faire parvenir les bonnes nouvelles et exclusivement les bonnes nouvelles !

     

    Ce pourra être des bonnes nouvelles de quartier, de la région, du pays, mais également de toutes les bonnes nouvelles de notre planète, celles là même dont nous n'entendons pas parler dans les médias.

     

    Nous vous souhaitons donc une bonne visite dans cet espace de "Positive Attitude", et nous espérons, dans ce petit moment passé parmi nous, vous avoir déposé un peu de beaume au coeur.

     

    Les Bloggeurs Positifs !

     

     


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