• Peinture : Luc Guihard

     

     

     

    Bon Jour à vous,

     

    J'avoue que je ne suis pas du genre très conventionnel, et que cette soirée n'a pas plus d'importance fontamentale que n'importe quelle autre soirée de l'année.

     

    L'importance qu'elle peut revêtir en cette année, c'est que des personnes que j'aime vont être réunies dans un lieu qui à mes yeux est plein d'ondes positives, et que cette soirée, qui s'est présentée de manière inopinée, me semble très auspicieuse, et en cela c'est une très grande joie à mon coeur, mais, d'autres ne seront pas là. 

     

    En cette soirée ou beaucoup feront la fête, j'ai tout particulièrement une pensée pour toutes les personnes qui seront seront seules, malades, auront faim, froid....

     

    Je vous souhaite du fond du coeur une très belle journée et une très belle nuit pour ce passage dans la nouvelle année.

     

    Je vous envoie de grands sourires pleins d'amitié sincère.

     

     

    Swad'

     


    2 commentaires
  • L'humanité avance en passant par des cataclysmes épouvantables. Pourtant, à mon sens, le bien dépasse le mal. Notre compréhension de ces évènements est déformée, comme je l'ai souvent dénoncé, par la présentation de l'actualité dans les médias. La presse montre le mal. Comme ont coutume de le dire les journalistes, le public ne s'intéresse qu'aux trains qui déraillent, pas à ceux qui arrivent à l'heure.
    J'ai vu la guerre. J'ai vu la famine. Partout, dans ces circonstances tragiques, j'ai vu aussi des hommes et des femmes extraordinaires qui donnaient leur vie.
    Ce n'était pas une question de religion. Cet héroïsme venait directement du cœur. Non, le monde n'est pas méchant. Il y a du bon et il y a du mauvais. Certains laissent se développer davantage l'amour et le partage. D'autres pensent d'abord à eux, et à eux seuls. Pour réussir à tout prix, ils n'hésitent pas à écraser les autres, à mentir, voler ou trahir. C'est le monde de la corruption.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Je vois la lumière dans le monde. Plutôt que de me lamenter parce que tout va mal et de m'en affliger, je prends le parti de m'arrêter sur cette lumière. Je la regarde quand elle illumine le visage des gens et leur cœur.
    Trop de personnes sont plongés dans la détresse et ne lèvent par les yeux vers la lumière.

    2 commentaires

  • LA BONNE NOUVELLE ?

    La bonne nouvelle, c'est nous.
    Nous les humains.
    Ouais, je sais ... on est tenté de suivre le troupeau de ceux qui prétendent qu'on est la pire des espèces, qu'on arrête pas de bousiller la planète, etc.
    Il y a du vrai et du pas vrai.
    Déjà, ceux qui prétendent cela, ils sont quoi ?
    Des humains, pas vrai ?

    Alors qu'à eux, au moins, cela montre quelque chose :
    Nous sommes capables du pire mais aussi du meilleur.
    Et les exemples ne manquent pas, ni pour l'un ni pour l'autre.
    De Jésus à Landru, de Siddhārtha Gautama à Jack L'éventreur, d'Albert Einstein à mon voisin de palier. (Je sais, c'est pas gentil)

    Mais la planète existait avant nous.
    Et les espèces vivantes aussi.
    Des grosses bèbêtes sans la disparition desquelles nous n'aurions sûrement pas eu le même parcours. Peut-être même pas d'existence du tout.

    Alors réjouissons-nous d'être là, de pouvoir en parler et l'écrire.
    D'avoir le cerveau et la main qui le permettent.

    Pour autant, ayons un petit instant de réflexion.

    Nous avons (nous les humains) décidé que nous étions les créatures suprêmes. L'apogée du vivant, le zénith de la création, l'aboutissement de l'évolution.

    Pour ça, nous nous sommes appuyés sur des données scientifiques irréfutables :
    La complexité du cerveau, la capacité d'émettre des sons articulés grâce auxquels nous avons un langage élaboré et donc la possibilité de transmettre, d'évoluer encore.

    Pourtant deux choses doivent alimenter cette réflexion :
    La première est l'évidente disparité de notre espèce. Les tribus du fin fond de l'Amazonie présentent les même caractéristiques génétiques que les bonobos ... pardon que les bobos de l'Est Parisien ou que les bonzes du lointain Tibet.
    Leurs différences (pour résumer) sont le fait de leur choix de vie.
    La deuxième est que sur la base des constats scientifiques sus-cités nous sommes battus.

    Par les cétacés.
    La baleine à bosse (ce grand cétacé chassé pour sa viande, après tout juste une vie qui peut en nourrir tant d'autres) possède un cerveau bien plus compliqué que le nôtre, avec beaucoup plus
    de circonvolutions ... ce n'est pas seulement une question de taille mais réellement de capacités !
    Par ailleurs, elle peut émettre une plus grande variété de sons dans ces chants que le plus doué des humains.

    Eh oui, sur les deux principaux critères sur lesquels nous nous basons pour nous ériger en sommet du vivant, nous sommes battus par de la viande ...

    On oublie les paramètres quantitatifs ?

    On parle de solidarité ? De capacité à s'entraider ? Voire mieux : à aider d'autres espèces ?
    Nous ne sommes pas mal placés sur ce point.
    Capables de la pire des guerres, certes, mais aussi de secourir d'autres hommes ou des animaux.

    Mais là encore, les cétacés nous sont supérieurs.
    Nombreux sont les exemples d'humains en perdition en pleine mer et sauvés par des dauphins.
    Face à cette réalité, les massacres à la tronçonneuse perpétrés contre ces mêmes dauphins un peu partout ... bonjour la reconnaissance.

    Bon
    Voilà pourquoi, sans être un écolo convaincu, j'ai tendance à penser que les cétacés, baleines, dauphins et autres, méritent mieux (et c'est un doux euphémisme) que le sort que - par ignorance, par méchanceté, par avidité ... bref par aveuglement  - nous leur faisons subir.

    Autre bonne nouvelle donc : on a encore beaucoup à apprendre, beaucoup à évoluer.
    Ouf ...


    Arawak


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique