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    Peter Gabriel, nommé

      

    Ambassadeur de la conscience,

      

    participe au lancement d'une

      

    tournée musicale mondiale

      

    pour les droits humain

     

     

    10 septembre 2008

     

    Peter Gabriel a reçu le prix Ambassadeur de la conscience 2008 à Londres mercredi 10 septembre, à l'occasion du lancement du Small Places Tour, la tournée mondiale de concerts organisée par Amnesty International pour promouvoir les droits humains. Lors de cet événement, qui a eu lieu au Hard Rock Cafe, Amnesty International a présenté une première liste de 545 concerts – ce chiffre pouvant dépasser à terme le millier– organisés dans une cinquante de pays dans le cadre du Small Places Tour.


    Le musicien et militant des droits humains a reçu ce titre, décerné par Amnesty International, des mains de The Edge, le guitariste de U2, lui-même ancien lauréat du prix. Les autres anciens lauréats sont Nelson Mandela, Vaclav Havel, Hilda Gonzalez et Mary Robinson. Le prix Ambassadeur de la conscience, qui en est à sa sixième édition, honore des hommes et des femmes d'exception qui se sont battus en première ligne pour la protection et la promotion des droits humains.


    Cet événement, qui s'est tenu en milieu de journée, a été suivi dans la soirée, à Los Angeles, par un concert de lancement de la tournée donné par le groupe de rock mexicain Jaguares.


    Les artistes participant au Small Places Tour utiliseront leur musique pour mobiliser de nouveaux militants des droits humains dans le monde entier. Des concerts auront notamment lieu le 11 septembre en Namibie pour mettre en lumière la situation des droits humains au Zimbabwe ; en Estonie, le groupe REM se produira devant un public de fans qui participeront à la campagne menée par Amnesty International pour obtenir la libération de la militante birmane Aung San Suu Kyi et d'autres prisonniers politiques détenus au Myanmar.


    Le temps le plus fort de cette tournée aura lieu le 10 décembre, Journée internationale des droits de l'homme, avec des dizaines de concerts partout dans le monde.


    Le Small Places Tour a été mis sur pied afin de célébrer le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cette tournée s'inspire de l'appel lancé par Eleanor Roosevelt en faveur d'une « action citoyenne concertée » dans son célèbre discours sur les « Small Places », c'est à dire les lieux sans importance à l'échelle mondiale qui font partie de notre quotidien.


    La tournée insiste sur l'importance du respect des droits humains « chez soi » : là où nous vivons, dans notre localité, à l'école et sur notre lieu de travail. Eleanor Roosevelt a en effet déclaré :
    « Où, après tout, commencent les droits humains universels ? Dans ces lieux sans grande importance qui font partie de notre quotidien. Si proches de nous et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde. »


    Peter Gabriel a travaillé pour la première fois avec Amnesty International à l'occasion du Conspiracy of Hope Tour en 1986, puis à nouveau en 1988 dans le cadre de la tournée novatrice intitulée Human Rights Now! Il a fondé Witness, un projet encourageant l'utilisation de la vidéo et du numérique pour dénoncer les atteintes aux droits humains, et plus récemment The Elders, une association privée regroupant des personnalités du monde entier qui lancent des interventions diplomatiques au sujet des problèmes les plus épineux qui touchent le monde.


    Peter Gabriel a déclaré, concernant le prix qui lui a été décerné:
    « C'est avec les tournées auxquelles j'ai participé pour Amnesty International que j'ai rencontré pour la première fois de nombreuses personnes œuvrant pour les droits humains. Il m'a été impossible de m'éloigner de ces gens et de leurs récits extraordinaires parlant de souffrance et de courage. Alors recevoir le prix Ambassadeur de la conscience, cela signifie beaucoup pour moi.


    « J'espère que le Small Places Tour organisé pour le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme va vraiment aider à renforcer et étayer ce texte extraordinaire qui a été tellement crucial pour tant de gens dans le monde, et qu'il inspirera autant tous ceux qui y participeront. »


    Le prix Ambassadeur de la conscience est géré par Art for Amnesty. Son fondateur, Bill Shipsey, a souligné : « Peter est en première ligne de la lutte pour les droits humains et la justice dans le monde depuis près d'un quart de siècle, et il a conduit de nombreuses autres personnes à participer à cette lutte. Il est un ambassadeur au vrai sens du terme. »


    Amnesty International a mis en place depuis des années et avec beaucoup de succès des partenariats avec des artistes en vue de renforcer le mouvement de défense des droits humains. Les concerts organisés notamment dans le cadre de la tournée Conspiracy of Hope avec U2, Peter Gabriel, Bruce Springsteen et de nombreux autres musiciens ont amené des centaines de milliers de nouveaux militants à rejoindre Amnesty International.


    Green Day, U2 et Gwen Stefani font partie des 20 artistes qui ont participé à l'album Make Some Noise/Instant Karma d'Amnesty International. Ce CD a permis de recueillir des fonds et d'attirer l'attention du public afin de soutenir les actions menées par l'organisation pour mettre fin aux atrocités commises au Darfour.


    La tournée Aliados con Amnesty organisée l'année dernière avec le groupe Jaguares a incité 75 000 jeunes Latinos à se mobiliser pour mettre fin à la violence contre les femmes. Des centaines d'entre eux sont depuis devenus au sein de leur communauté des chefs de file de la défense des droits humains.
     
     
     
     
     
     

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  • Grâce à une radio, les Tibétains en exil parlent à leurs compatriotes

    Média de l'exil à destination de la communauté tibétaine, Voice of Tibet est la seule radio à traiter uniquement de la région sous domination chinoise. De Dharamsala, la ville des réfugiés tibétains en Inde, elle mène une lutte quotidienne, technique et idéologique, contre le gouvernement de Pékin.

     

     

    Ce n'est ni la passion du scoop ni l'envie de voyage qui a poussé Tenzin Peldon vers le journalisme, mais plutôt le sens du devoir à l'égard de sa communauté. Comme des milliers d'autres Tibétains, la jeune femme est née à Dharamsala au nord-ouest de l'Inde.

    "Je n'ai jamais mis les pieds au Tibet, mais depuis l'enfance, ma famille me répète que je dois œuvrer pour la cause tibétaine.

    Voice of Tibet est le meilleur moyen que j'ai trouvé", explique l'actuelle rédactrice en chef adjointe de la station.

    Diplômée de littérature anglaise, Tenzin Peldon a découvert les médias en travaillant comme traductrice pour les journalistes de passage à Dharamsala. En 1998, elle devient reporter à Voice of Tibet, fondée deux ans plus tôt par trois ONG norvégiennes

    . Autodésignée la "radio des sans voix" et diffusée par ondes courtes, elle s'adresse avant tout aux habitants du Tibet, où la pauvreté, l'illettrisme et surtout la répression chinoise, empêchent l'accès à l'information.

    Perchés dans le quartier de Gangchen Kyishong, à deux pas du gouvernement tibétain en exil, les bureaux de Voice of Tibet accueillent neuf journalistes, tous salariés. Dans un chalet aux volets de bois verts, un discret portrait du Dalaï-lama et des drapeaux norvégien et tibétain entrecroisés ornent les murs. Mais derrière le cadre bucolique se livre une guerre des ondes contre les autorités chinoises. "Le brouillage par leurs antennes s'est intensifié ces dernières années", commente Tenzin Peldon. Une fois enregistrés, les programmes transitent par le siège de la radio en Norvège, qui déploie alors des trésors d'inventivités pour les diffuser. Les émetteurs sont en Asie centrale, les fréquences régulièrement changées et les nouvelles répétées six à sept fois par jour.

    Ce qui fait trembler Pékin? Trente minutes quotidiennes d'actualité sur le Tibet, sa culture, son chef spirituel et les mouvements démocratiques en Chine. Plus subversives encore, 15 minutes de programme sont traduites en mandarin pour de potentiels auditeurs chinois. "Ce n'est pas contre eux que nous nous battons mais contre leur gouvernement, insiste la journaliste. Nous voulons qu'ils sachent qu'il y a une autre vérité que celle de la propagande chinoise."

    Jour après jour Voice of Tibet récolte des informations sur la situation au Tibet. Des réfugiés témoignent, le correspondant au Népal enquête et les ONG de la région livrent leur version des faits. Des auditeurs appellent parfois, risquant leur vie pour raconter leur histoire.

    Financée par des donations européennes et américaines, Voice of Tibet revendique son indépendance et son professionnalisme. "Éthique du journalisme", "objectivité", sont répétés comme un leitmotiv par Tenzin Peldon, même si concilier information et défense d'une communauté n'est jamais facile:

    "Nous sommes des journalistes comme les autres, mais nous sommes avant tout tibétains."

     

     

    Source : Alexia Eychenne : www.aujourdhuilinde.com


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    Près de trois ans après avoir subi une greffe du triangle nez-lèvres-menton, Isabelle Dinoire s'est habituée à ce nouveau visage : "ce visage..., ça y est, c'est le mien", déclare-t-elle dans une interview à RTL lundi alors qu'en 2007 elle pensait ne jamais le reconnaître comme sien. 

     

    "Oui, ça y est, il (son visage) fait partie de moi, c'est le mien. J'ai la sensation de regarder quelque chose de joli, ça va mieux de ce côté-là, mais c'est vrai qu'au début ce n'était pas facile", explique-t-elle dans une parfaite diction.

    Lors d'un interview au Monde le 6 juillet 2007, elle avait déclaré s'habituer à ce nouveau visage mais ne pas le reconnaître comme sien: "ce visage ... Ce n'est pas moi. Ce ne sera jamais moi".

    Isabelle Dinoire avait reçu le 27 novembre 2005, à l'âge de 38 ans, la première greffe du triangle nez-lèvres-menton, réalisée par le chirurgien Bernard Devauchelle au CHU d'Amiens. La jeune femme avait été défigurée par son chien, pendant la nuit, alors qu'elle était assommée de somnifères.

    Aujourd'hui, elle explique avoir "fait beaucoup de kiné pour réactiver tous les muscles" et que "tout est redevenu normal question sensibilité", affirmant en parlant de cette seconde peau: "c'est comme moi, comme ma peau".

    Elle explique avoir accordé cet entretien après plus d'un an de silence "parce que c'est la semaine du don d'organe" et qu'elle souhaite "à tout prix que les gens se mobilisent à ce sujet-là".

    Isabelle Dinoire pense également que la greffe du visage ne doit pas rester "un sujet tabou". Elle veut "inciter les gens à réfléchir à sujet parce que ça a totalement changé" sa vie.

     

     


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  • Win Tin, à sa sortie de prison, le 23 septembre 2008 à Rangoun (Photo Hla Hla Htay/AFP)

     

     

     

    Mardi 23 septembre 2008, 13h53

     

     


    Le journaliste et opposant birman Win Tin - le plus ancien détenu politique de ce pays gouverné par une junte - a été libéré mardi 23 septembre 2008, à quelques jours du premier anniversaire de la répression du soulèvement des moines bouddhistes.

     

    Le gouvernement militaire a déclaré avoir libéré au total 9.002 détenus pour "bonne conduite", mais un porte-parole de l'opposition a aussitôt précisé que la mesure ne concernait qu'une poignée de prisonniers de conscience.

     

    "Je continuerai à faire de la politique" pour "venir à bout du pouvoir militaire", a déclaré Win Tin, 79 ans, à des personnes rassemblées chez un ami près de la prison d'Insein, au nord de Rangoun, où il était détenu depuis près de 20 ans.

     

     

    [...]

     

    Source : http://www.linternaute.com/

     

     


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    OPERATION ORANGE 

     

     

     

    C'est le nom de l'Association fondée par Sœur Emmanuelle qui avait constaté au Soudan que les enfants manquaient de vitamines. Elle a reçu l'aide de Jean Sage, un géographe professionnel, qui entre autres a mis à disposition de l'asso (très artisanale) la cuisine de sa maison qui fait office de bureau. Grâce à un réseau de bénévoles, « Opération Orange » collecte entre 600 et 700.000 euros par an. Les fonds ont deux destinations : Le Caire, pour financer les œuvres scolaires dont s'occupe Sœur Sara dans la continuité de l'œuvre de Sœur Emmanuelle, et le Soudan pour garantir à ces enfants, au minimum, une orange par jour ... Sœur Emmanuelle a su s'entourer d'une équipe merveilleuse grâce à laquelle son œuvre pourra continuer et se développer.

     

    Source : Un article de Jean-Marie Guénois pour le Figaro qui parle de cette association méconnue mais très active.

     

     


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